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La guerre au Mali : entre bombardements et vie quotidienne

Exercice de travail

Les islamistes ont lancé une contre-attaque lundi 14 janvier pour stopper l’avancée française sur le front. La ville de Diabali est devenue le nouvel enjeu de la stratégie de reconquête selon une dépêche AFP . Jean-Yves Le Drian explique cette partie de cache-cache entre les forces françaises et les islamistes entre Gao et Diabali

Nous savions qu’il y aurait une contre-offensive vers l’ouest, d’autant plus que là se trouvent les éléments déterminés, les plus structurés, les plus fanatiques (…) Ils ont pris Diabali, qui est une petite commune, après des combats importants et après une résistance de l’armée malienne qui était insuffisamment dotée à ce moment précis, a déclaré le ministre à la chaîne de télévision BFM-TV.

Les mouvements djihadistes sont contraint par les bombardements à quitter la campagne, pour bénéficier de la protection des villes. Une vidéo récupérée par FranceTV montre les dégâts causés par les bombardements. Premières images furtives de pick-up complètement carbonisés par les frappes de l’aviation française.

Ces véhicules, organisés comme des bataillons de chars en colonnes, permettent une grande mobilité aux groupes terroristes comme AQMI ou MUJAO.

De Tombouctou, la base principale de l’offensive terroriste, ces pick-up permettent de déployer rapidement des renforts vers Gao et la ligne de front comme le décrit cette infographie du monde.fr .

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A l’arrière, au sud du Mali, c’est la joie et l’inquiétude qui prédominent selon RFI.fr. A Bamako, la reprise de la ville de Konna, près de la ligne de front, a rassuré les maliens.  La ville est paisible,  les magasins restent ouverts même si l’état d’urgence a été décrété.

Seul l’aéroport de Bamako est témoin de l’agitation et de la guerre au nord. Les troupes françaises sont arrivées samedi et se sont assurées de la sécurité de la capitale malienne.

Les civils participent aussi à l’effort de guerre.  Une collecte de sang a été organisée pour soutenir l’armée selon une dépêche de l’AFP.  Des initiatives pour la santé des soldats qui se battent au Nord, alors que le dernier bilan fait état de 11 morts du côté de l’armée malienne, un du côté français.

Le décompte des civils tués fait état de 11 morts, dont trois enfants qui se sont noyés à Konna en essayant de fuir les combats.

Sur son compte Twitter, l’Etat malien fait part des tentatives diplomatiques pour concentrer l’aide militaire avec les Etats africains. La Cédéao (Communauté économique des États d`Afrique de l`Ouest)  a reporté sa réunion sur la crise malienne au 19 janvier, alors que 3300 soldats attendent d’être envoyés en renfort.