Objectif Espace

Vers le chemin des étoiles


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Saral, le nouveau satellite maritime français

Image 3D du satellite maritime Saral en orbite autour de la Terre

Image 3D du satellite maritime Saral en orbite autour de la Terre

Le satellite d’observation maritime Saral, fruit d’une collaboration franco-indienne, a été mis en orbite le lundi 25 février 2013 à 13h50 heure de Paris.

Créé par le CNES de Toulouse et l’ISRO (Indian Space Research Organisation), le satellite a pris place dans une fusée  indienne PSLV-C20, depuis le centre spatial de Satish Dhawan, dans le sud de l’Inde.

C’est le CNES qui a fait vivre le lancement via son compte Twitter

Grâce à ces instruments, Saral mesurera avec précision le niveau de la mer. Son radiomètre est capable d’analyser les couches de glaces, les zones côtières et les grandes étendues d’eau.  Les données récoltés permettront de mieux connaitre le fonctionnement de nos mers et de nos océans.

Techniquement, Saral étudiera les mouvements des masses d’eau, des courants et de marées pour les climatologues.

L’étude des animaux marins est aussi prévue avec Argos, une balise qui collecte les déplacements aussi bien d’oiseaux que de bateaux. Un récepteur de troisième génération sera testé avec Saral.

La fusée indienne a déposé sa livraison de 670 kilos à 13h50 heure de Paris, après 20 minutes d’ascension où elle a parcouru 800 kilomètres. C’est le premier lancement d’une série de 10 que l’ISRO veut effectuer en 2013. L’envoie d’une sonde pour Mars pour le 27 novembre est très attendu, un projet à 90 millions de dollars. Le CNES rend hommage au savoir faire indien en publiant la photo du décollage.

Six autres satellites ont été mis en orbite basse, dont Neossat, un téléscope canadien qui devrait surveiller les mouvements dans l’espace proche de la Terre, des satellites aux astéroïdes. Un moyen de sécuriser et de prévenir tout débris spatiaux menaçant la planète.

Plus étonnant , le Google Nexus One sert de base à un nano-satellite. Le smartphone est au cœur de Strand-1, chargé de collecter des données scientifiques et de prendre des photos grâce à son capteur 5 mégapixels.


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Un millier de blessés dans une pluie de météorites en Russie

Une météorite se désagrège dans le ciel de Tcheliabinsk en Russie- 15 février 2013

Une météorite se désagrège dans le ciel de Tcheliabinsk en Russie- 15 février 2013

Une pluie de météorites a fait plus de 1000 blessés dans la région de  Tcheliabinsk, dans l’Oural, vers 9h00 du matin ( 4h 20, heure de Paris) le 15 février 2013.

Le seul hôpital de la ville de Tcheliabinsk a vu affluer coupures, contusions et traumatismes crâniens suite à l’onde de choc très importante. 3000 immeubles seraient endommagés selon l’agence Ria Novosti. Des vitres ont été soufflées et une usine s’est en partie effondrée.

Selon Sergeui Smirnov, spécialiste cité par la télévision russe Rossia 24, la météorite pesait « des dizaines de tonnes ».

De nombreuses vidéos montrent un sillon dans le ciel et une gigantesque lumière lorsque la météorite s’est désagrégée dans l’atmosphère.

Un groupe de reconnaissance militaire aurait retrouvé un cratère de 6 mètres près du lac de Tchebarkoul, d’après l’agence Ria Novosti, et trois autres morceaux aurait été repéré. 20 000 hommes ont été mobilisés pour secourir les habitants et retrouvés les fragments du corps céleste.

En 1908, une gigantesque explosion avait secoué l’Oural après le crash d’une météorite. En puissance de feu, elle avait dépassé de mille fois la bombe d’Hiroshima, brûlant la forêt sur 2000 km². Le dernier impact date de 2002, en Sibérie, près du lac Baïkal.

Selon un expert questionné par Sciences et Avenir, ce phénomène n’aurait rien à voir avec le passage de l’astéroïde 2012 DA 14 qui va frôler la Terre de quelques kilomètres  ce soir.